vendredi 23 octobre 2009

voler dans les plumes

En voyageant sur Net Aire Line, j'ai atterri en douceur sur cette photo. Je n'ai pas vérifié si cet avion existe ou pas. Moi j'y crois, j'y crôa sérieusement. Quand on est experte en brouillard et tourbillons, il faut savoir entretenir le fou...pardon : le flou.

jeudi 22 octobre 2009

les ailes : en avoir ou pas, et jusqu'où ?

Percevez-vous ces battements d'ailes au-dessus de nos têtes ? Les voilà qui passent, en lignes ou tourbillons. Je vais monter voir de plus près, d'abord sur la terrasse au-dessus de la maison, tout en haut, là où s'arrêtent les marches de l'escalier, et puis... hop ! Quel vertige mes ami(e)s ! Depuis les terres baignées de soleil bientôt je vous envoie quelques cygnes... pardon : quelques signes.

mardi 20 octobre 2009

deux questions cruciales d'un jour de pluie

Pourquoi et comment mes parapluies disparaissent-ils à une vitesse supersonique ?
Comment se fait-il que les vers de terre se laissent soi-disant berner par le vanneau huppé qui imite, mais si mal, le bruit de la pluie ? Ecoutez : j'ai capturé le bruit de la pluie. Il me semble que si j'étais un ver de terre, même pas très futé, je ferais la différence entre le machiavélique artifice du vanneau huppé et l'innocent bruit de la pluie. Enfin, quand on perd si facilement ses parapluies, on ferait bien de rabattre un peu son caquet.

les pieds sur la terre comme au ciel

lundi 19 octobre 2009

de la terre au ciel, aller et retour

C'était facile pour nous à l'époque d'aller de la terre au ciel, de placer nos petits pieds dans les cases, dans la logique rassurante des chiffres. De la terre au ciel, un seul chemin possible, on n'aurait pas osé en inventer d'autres, même pas remplacer les chiffres par des lettres, ou des fleurs, ou des têtes à Toto... On n'osait pas non plus penser au 8 qui, couché, ouvrait la porte de l'infini. Je ne me souviens plus des règles exactes de la marelle, mais bien des sensations physiques : équilibre sur un pied, assurance sur les deux, une impression de légèreté à pouvoir toucher les nuages, puis tout aussitôt celle de peser quinze tonnes à s'enfoncer dans le goudron. Au ciel, on était content d'arriver, mais on y était décidemment trop seul. Regagner la terre, c'était retrouver toute la bande et se sentir juste un peu fier d'avoir réussi à parcourir tout ce chemin, fut-ce en clopinant.

dimanche 18 octobre 2009

rendez-vous à la pas claire fontaine

Je vous proposais dans un commentaire du billet sur Coucouville les Nuées de nous retrouver à la fontaine en l'honneur de la visite du maire de la céleste cité. Mais comme vous l'avez constaté, la fontaine est en réparation actuellement.
Pour vous dire le vrai, j'ai trouvé cette photo en perdition sur le net, car le blog sur lequel elle était hébergée a disparu. Bienvenue dans la quatrième dimension... Cet atterrissage sur mon blog va peut-être permettre à ce monsieur de terminer sa réparation, parce qu'en apesanteur, c'est super difficile.

jeudi 15 octobre 2009

billet pour Coucouville les Nuées

En me promenant sur la toile à la recherche d'une image d'oiseau volant dans l'air, je me suis retrouvée par hasard à Coucouville les Nuées.
Je vous offre le billet. N'attachez pas vos ceintures, allumez vos cigarettes si ça vous fait plaisir, et le champagne est servi à volonté (il en reste du 25 septembre..., jour d'inauguration de ce blog)

mardi 13 octobre 2009

éteignons les métaphores, dansons

Le blog ne s'apparenterait-il pas à la pêche? Ce serait comme de lancer des lignes, et d'attendre que des commentaires mordent à l'hameçon ?
Oh oh oh... je crois qu'il y en a un qui s'approche.... Mais cette métaphore ne pourra que t'effrayer, poisson ! Non, attends ! le blog c'est... comme une danse ; mets en route le pick-up en bas de l'écran, éteignons toutes les métaphores, et dansons.


dimanche 11 octobre 2009

le shopping d'Alice

De l'intérieur du magasin
les vêtements regardent
quels hommes
quelles femmes
ils vont acheter
pour aller se promener.

vendredi 9 octobre 2009

beauté du mouton cachant la prison

C'est une photo de Simen Johan dans The New-Yorker de cette semaine.
Je pourrais m'arrêter là, tant ça doit vous laisser pensif-ve rien que ça :
le mouton, le New Yorker...
Je ne connais pas cette photographe, et elle va peut-être m'attaquer pour avoir mis son mouton sur mon blog.
Tant pis : je prends le risque d'aller en prison pour partager avec vous cette émotion de mouton si bellement assis dans l'herbe.

mardi 6 octobre 2009

buridaner entre deux mondes

Le blog est pour moi en position cavalière entre les deux chaises de l'affichage public et de l'expression privée, et à chaque instant qui suit l'appui du bouton "commentaire" je me trouve buridaner entre les deux mondes... Combien cette réflexion d'un ami est juste. Il nous invite à revisiter le paradoxe de l'âne de Buridan, concocté par Jean, en portrait ci à côté, au début du XIVe siècle. L'âne meurt de ne savoir se décider entre le picotin et le seau d'eau entre lesquels il est placé. Il n'a pas suivi le stage gestion des émotions, qui a été inventé pour les ânes bien ultérieurement. Ce qu'il faut à mon avis c'est, soit créer une dynamique entre les deux pôles (un coup de picotin - un coup à boire - un coup de picotin - un coup à boire), soit se les goinfrer tous les deux, en se disant que peut importe l'ordre. Moralité : pourquoi faire des choix quand tout est possible ? Cette histoire d'âne m'a en tout cas redonné de l'élan, et l'occasion de croiser le mot picotin, qui je ne sais pourquoi, me met en joie (mon côté âne sans doute).

lundi 5 octobre 2009

mais où est passé l'élan ?

Je sens bien que l'élan de départ est un peu retombé, et je constate que je ne tiens pas le rythme d'un billet par jour. Mais quoi, je ne suis pas un distributeur automatique de billets, comme je vous le disais antérieurement ! Et puis, je crois que c'est aussi à cause de cette fichue neige qui stagne sur mon blog, ça a coupé les pattes à l'élan. Y en a qui se disent : quel intérêt un blog si c'est pour voir un élan stagner dans la neige ? Moi je dis : ça mérite réflexion.

dimanche 4 octobre 2009

où l'herbe pousse


Au milieu des durs pavés de la rue,
l'herbe a su trouver le petit peu de terre.
S'efforcer de faire de même.

reprendre les choses à la base

Un dessin de l'humoriste Gary Larson.

La légende dit :
- Bon... ! ça devrait éclaircir quelques points par ici !

Ami myope et astucieux : clique sur l'image
pour la voir en plus grand format.