Chaque matin de la semaine, je passe devant le potager. C'est un potager exilé au coeur de la ville, sur un coteau de jardin public. Le vieux monsieur qui s'en occupe amoureusement porte une moustache, et une salopette bleue. Le potager est entouré d'un grillage et son entrée est fermée à clef. Le vieux monsieur cultive aussi des roses. Je lui ai lancé, à travers le grillage : "Il est beau votre jardin !". Il a souri, baissé les yeux et bredouillé, parlé de la pluie et du mauvais temps. Puis, nous nous sommes souhaité bonne journée. J'ai continué de descendre l'escalier et rejoint le bitume de l'avenue sur lequel poussent les voitures.
------------------------ un jour en haut, un jour en bas, le reste du temps au milieu -----------------------
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dimanche 16 juin 2013
le potager
Chaque matin de la semaine, je passe devant le potager. C'est un potager exilé au coeur de la ville, sur un coteau de jardin public. Le vieux monsieur qui s'en occupe amoureusement porte une moustache, et une salopette bleue. Le potager est entouré d'un grillage et son entrée est fermée à clef. Le vieux monsieur cultive aussi des roses. Je lui ai lancé, à travers le grillage : "Il est beau votre jardin !". Il a souri, baissé les yeux et bredouillé, parlé de la pluie et du mauvais temps. Puis, nous nous sommes souhaité bonne journée. J'ai continué de descendre l'escalier et rejoint le bitume de l'avenue sur lequel poussent les voitures.
vendredi 29 mars 2013
la table d'orientation
Une partie de la ville est sur une hauteur, et entourée d'un long rempart. Le matin, j'en emprunte le chemin que je rends consciencieusement le soir. Aujourd'hui, le brouillard baignait le fleuve au pied du rempart, et tout alentour. Emergeaient de ce gris poudré la table d'orientation, d'une netteté étonnante et, timidement, des branches de prunus en fleurs. Entre la réalité et ce qui est censé aider à se situer, la différence est souvent des plus amusante.
lundi 6 février 2012
lundi 23 janvier 2012
mercredi 30 novembre 2011
la petite ville
j'étais prête à croire que cette histoire de chevreuil vivant le long de l'avenue de Cognac était une légende urbaine, quand je l'ai vu hier matin, sublime de grâce
et ce matin : le brouillard qui enveloppait totalement la ville basse donnait depuis les remparts l'impression d'être au-dessus des nuages
et ce matin : le brouillard qui enveloppait totalement la ville basse donnait depuis les remparts l'impression d'être au-dessus des nuages
mercredi 9 novembre 2011
la machinerie
Ce spectacle coûte de 0,80 à 1,50 euros. C'est un peu cher, car il ne dure que 32 secondes. Mais vous pouvez vous cotiser pour assister à plusieurs à la représentation.
Ce spectacle de fraîche expérience tourne actuellement à l'École des beaux arts d'Angoulême.
Ce spectacle de fraîche expérience tourne actuellement à l'École des beaux arts d'Angoulême.
film réalisé avec l'eye-faune de jean-paul
mardi 10 mai 2011
mmmmmmmmmmmmmmmmm
samedi 2 avril 2011
à la source
"Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour." (Rûmi)
Lecture, piano et violoncelle, hier au Conservatoire d'Angoulême de poèmes de Rûmi, mystique persan qui créa au XIIIe siècle la confrérie des derviches tourneurs, des chéris.
lundi 28 février 2011
M. Bouddha, notaire à Angoulême
Le nouveau propriétaire de l'immeuble où je pratique la méditation nous fait savoir que la plaque Dojo Zen à l'entrée pose problème. "C'est plutôt bourgeois par ici, nous dit-il, ça ne correspond pas à l'esprit du quartier". L'esprit bourgeois est semble-t-il craintif, ne l'effarouchons pas. J'ai proposé d'inscrire sur la plaque : M. Dojo Zen, notaire... ou avocat à la cour. On se risquera peut-être même à nous rendre visite.
jeudi 24 février 2011
mais enfin que ça manque de bancs !
Quand je serai maire... il y aura beaucoup de bancs, sur les places, dans les squares, devant les pâtés de maison (j'adore prendre en bouche cette expression : pâté de maison). Le désespoir est assis sur un banc, a écrit Prévert. C'est là qu'il faut le piéger le désespoir, sinon il se balade partout, se pose sur les épaules de n'importe qui, vous et moi, sans crier gare. Quand il trouve un banc, il se détend un peu le désespoir, il se laisse tripoter par les uns et les autres, il finit par faire risette, enlève ses chaussettes, et s'évapore au soleil.
lundi 14 février 2011
mais enfin que ça manque de bal !
Quand je serai maire... il y a aura bal tous les premiers samedis du mois. Sur la place publique, et on changera de quartier tout le temps
Je pensais à cela quand justement France culture m'informa qu'elle consacrait une série d'émissions cette semaine à l'histoire du bal. Merci Francette !
vendredi 7 janvier 2011
instant présence
"Comment dire le monde sans le brusquer ? Comment dire nos frères, et leurs visages, sans les enclore dans quelque trait définitif ? Par le silence, par le regard, et par l'écoute, que le premier fait naître au second ; par l'attention aux menues choses qui passent : un arbre ; une rosée qui s'attarde ; un bout de ciel ..."
Au conservatoire de musique d'Angoulême, il y avait lecture d'Etincelles, prose poétique et poésies de François Cassingena, moine de l'abbaye Ligugé, en sa présence, avec Chopin. [photo : F.Pierrard]
Au conservatoire de musique d'Angoulême, il y avait lecture d'Etincelles, prose poétique et poésies de François Cassingena, moine de l'abbaye Ligugé, en sa présence, avec Chopin. [photo : F.Pierrard]
mardi 7 décembre 2010
quelque chose bouge dans la cour
Des jeunes gens de ma connaissance ont acheté deux magnifiques poules de Barbezieux, avec l’idée de se fournir en bons œufs frais. Ils construisirent dans le jardin de la maison un petit poulailler et regardèrent avec amour les deux gallinacées passer dans leur champ… de vision. Las, leur maison se situe au cœur d’une ville, et les voisins n’apprécient pas du tout que les belles viennent leur rendre parfois visite. Hier, les voisins courroucés sont venus sonner à la porte des jeunes gens : « Il est interdit d’avoir des poules en ville ! », menacèrent-ils.
Dans l’émission Les pieds sur terre (France Culture, 6 décembre 2010) intitulée Histoires de clochers, j’ai entendu qu’un citadin installé à la campagne se plaignait d’entendre les moutons respirer. Un paysan qui s’était fait voler trois poules déclarait : «C’est dommage, ça faisait quelque chose qui bouge dans la cour.». J'ai parfois vraiment peur que l'homme oublie ce que c'est qu'être vivant.
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