ce matin, au lieu d'aller travailler, j'avais très envie de relire Kafka. Je me suis demandée en quoi consistait le courage à cet instant : aller au bureau, ou braver la contrainte de besogne et rester à la maison à relire Kafka (sachant que le logiciel qui gère mon temps de travail ne propose pas cette option de motif d'absence). J'ai pensé, bien que fort peu assurée de ma conclusion, que c'était d'aller au bureau. Cherchant l'arrangement, je me suis dit que je pourrais retrouver Kafka ce soir, s'il voulait bien néanmoins m'attendre (j'ai bien aussi en tête le problème des sortilèges...). Sur le chemin pour aller au bureau, j'ai pensé à Kafka, et plusieurs fois dans la journée aussi. C'était bien de simplement penser à Kafka, à ses histoires de château, de procès, de terrier... juste simplement y penser dans son cœur.
Kafka te comprendrait, et moi aussi, je te comprends...
RépondreSupprimerbisou
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