La vie est aussi immensément vaste et profonde que cet abîme étoilé au-dessus de nous. On ne peut y jeter un regard qu'à travers cette minuscule fenêtre ouverte qu'est notre existence personnelle. C'est pourquoi il faut s'assurer que cette ouverture est toujours propre. [Franz Kafka. Tableau de Vincent Van Gogh]
Bien sûr.
RépondreSupprimerCela dit, le mot "propre", comme le mot "pureté", me glacent un peu.
Je te comprends Lika, moi aussi d'une certaine manière. Mais je comprends tout autant qu'il faut éviter les saletés. Ce mot de "saleté" est assez parlant. Les hommes font parfois des saletés, c'est moche, ça rend le monde moche.
RépondreSupprimer"Pureté" ne me parle pas, ce mot-là ne semble pas très humain à vrai dire.
Merci, Kitty. Nous sommes sur la même longueur d'onde (c'est le cas de le dire, quand on voit ce tableau de Van Gogh...)
RépondreSupprimerTrès beau texte, merci.
RépondreSupprimerA mon sens, ce qui est important ici, ce n'est pas la question du "propre" et du "sale", mais plutôt de celle de l'effort, du travail constant que l'homme doit nécessairement fournir pour rester vivant au plus haut point.
Sans doute ce "ménage" quotidien consistait pour Kafka en l'écriture.
Mais ce qui est également étonnant avec ce texte, c'est qu'il semble aussi nous indiquer tout droit la voie de la méditation. Non?
Oui, une certaine transparence, désencombrer la vue. Et dieu sait quel bazar nous fomentons en permanence !
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