Entendu à la radio il y a quelques jours l'écrivain David Grossman dire qu'on écrit pour réinjecter du sens et de la beauté dans le monde. Cette phrase me poursuit. Cela me semble assez juste. C'est un sacré gros travail, qui demande à apprivoiser le grand désordre intérieur. Comme en témoigne cette page d'un manuscrit de Marcel Proust. De plus, il y a des fuites partout tout le temps dans le monde (le fond du monde est percé, savez-vous ?), c'est pourquoi il faut sans cesse réinjecter... Je crois qu'il y a aussi une grosse fuite de couleur sur mon blog, il faut que je trouve à colmater vite fait... mais, d'où vient donc tout ce blanc ?
Vivre, vidanger.
RépondreSupprimerou écoper.
RépondreSupprimerLe white Cub et le Trash règnent sans partage…
RépondreSupprimerLe beau n'est pas "culpabilisateur", donc il est inutile.
"culpabilisateur" ? je ne comprends pas exactement... (mais je suis en train de lire "Le Procès" de Kafka, alors à la limite je peux entrevoir quelque chose.)
RépondreSupprimerInutile : je ne comprends pas du tout...
Pourquoi "vite fait" ? Colmater prend du temps, tu sais...
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