mardi 30 août 2011

c'est violent

Une mienne collègue rentrant de vacances déconnectées de toute actualité, sans télé ni radio ni journaux, me déclarait récemment que revenir à la réalité : "c'est violent !" Marchant dans la campagne, je me demandais ce que c'était, "dans le temps", de vivre sans être bombardé à chaque seconde d'informations en tous genres. Un coucou me répondit : Coucou. Oh l'oiseau, merci !

humeur




lundi 29 août 2011

relief du jour

Je quittai cet après-midi ma lecture du Château, de Franz Kafka, pour aller faire, comme on dit, trois courses. Chemin faisant dans l'artère piétonne, je regardai tout alentour, les gens comme les panneaux, et tout me semblait plus étrange que dans le roman dont je venais de m'extraire. Il y a des jours comme ça, je les préfère presque aux autres. Tout chantait, et du plat du jour annoncé devant un restaurant j'avais envie de faire le titre d'un recueil de poésie.
*
*

vendredi 26 août 2011

mercredi 24 août 2011

proposition à considérer

Cliquez sur l'image pour la lecture
Extrait de : La moustache au poitrail, d'Emmanuel Reuzé, ed. Vraoum 2011.


dimanche 14 août 2011


*
absente quelques jours
merci de garder la maison,
sentez les fleurs du jardin

*

mardi 9 août 2011

les loisirs d'un champ

Aujourd'hui on fleurit les jachères ; on fournit aux champs leurs loisirs en sachets de cent graines. Plus question aux prés de s'ennuyer, ni de s'abandonner aux seules graines portées par les vents, et aux couleurs aléatoires. Ah, s'il vous plaît, laissez quelques champs d'herbes tristes et folles. Oui je sais, j'en fais toujours tout un foin.

lundi 1 août 2011

la sécurité en avant

A l’heure du grand chassé-croisé de l’été, rappelons quelques consignes de base : « ouf » pour avancer ; « ouf ouf » pour accélérer, et « ouf ouf ouf » pour freiner. Mais surtout, rester attentif.

Pour qui ne connaîtrait pas l’histoire : un homme achète un jour au marché un âne. Le vendeur lui indique les consignes ci-dessus. Cet âne avait la particularité de ne pouvoir aller que droit devant lui, qu'importe, c'était l'affaire du moment. « Ouf », dit notre homme, et l’âne de se mettre en route. L’homme prend de l’assurance, dit « ouf ouf », et le voici trottinant à vive allure. Quand soudain il aperçoit le bord de la falaise. Mais que faut-il dire pour freiner ? Il ne se rappelle plus ! Le précipice n’est plus qu’à quelques pas lorsque ça lui revient à l’esprit : « ouf ouf ouf ». C’est ça ! L’âne s’arrête pile à un cm au bord du gouffre mortel. « Ouf », soupire l’homme. (origine photo)