C'est l'image même de l'humilité et de la résignation. Mais avez-vous jamais embrassé le museau de l'un de ces petits ânes ? Leur regard est insondable. Sous leur crâne frisottant circulent des grandes idées de philosophe, beaucoup d'hilarité, de la sauvagerie refoulée et quelque chose d'étrangement fraternel qui les fait cligner de l'oeil, sourire.Blaise Cendras : Le lotissement du ciel.
J'ai toujours aimé les ânes. Mais je n'ai jamais eu l'occasion 'embrasser leur museau. Peut-être qu'ils n'aimeraient pas? L
RépondreSupprimerMon commentaire a disparu. Je disais : J'ai toujours aimé les ânes.
RépondreSupprimerDans Le Tournesol de Davos, je disais que soeur Alice avait des cils raides comme deux des ânes. Je voulais expliquer combien j'aimais soeur Alice.
Mais je n'ai jamais eu l'occasion d'embrasser le museau d'un âne. Va savoir s'il aimerait ça. Il vaudrait mieux qu'il commence le premier, quand même.
Il n'avait pas disparu ton commentaire, il était juste allé faire un tour à dos d'âne avant de s'installer sur le site. Je pense que les ânes aiment les bisous. Allez, la première qui voit un âne, essaie et vient raconter !
RépondreSupprimerAne : anibien, animal.
RépondreSupprimerJe l'avoue, et à ce jour de veille d'une nouvelle année, je m'empresse de faire mes dernières confessions: j'ai eu un coup de coeur pour un gorille et une histoire d'amour toute aussi fulgurante pour un âne : Roméo, tel est son nom. Il paît, très agité , faute de saillie, dans le pré du beau père de mon amie Christelle, non loin du monastère orthodoxe de moniales, exilées en Charente . Un jour d'atelier, j' l'a bisé: nous avons couru sans arrières pensées, l'un vers l'autre. Depuis le temps, qu'on se côtoyait et que je lui murmurais basse...j'ai un faible pour les culottés de l'ile de Ré et un fort pour le baudet du pouétou: avec ses dreads , mon rasta (fari)
RépondreSupprimerBonsoir Catherine et bonne année !
Isabelle Sibileau
Magnifique témoignage Isabelle, qui nous montre bien que les âmes aiment qu'on les bise, euh pardon, les ânes. Je pense faire un de ces quatre un billet sur les chèvres, que j'adore aussi.
RépondreSupprimerLe problème avec les gorilles, c'est qu'en général ils sont derrière des grille, c'est horrible. A moins que tu ne fus un jour dans la forêt équatoriale ? Ou y a-t-il des gorilles dans la brume charentaise ???