Voilà plusieurs jours qu’Henry a quitté sa maison, et
qu’il marche dans cette forêt du vaste pays américain. Il aime marcher,
arpenter les terres dans le mouvement des jours et de leur lumière qui semble,
elle aussi, de l’aube au crépuscule, avancer pas à pas. Lui et le jour se
tiennent la main, dans un doux balancement, une étreinte parfois si tendre que
l’homme a l’impression d’avoir la joue posée sur celle du jour. [Début d'Un peu de poussière, paru dans Le paresseux n°33]
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