Je me suis rendu compte ce matin en cheminant qu'il me fallait avoir toujours avec moi un livre. Il se blottit au fond de mon sac, je le sais m'accompagner, au cas où. Au cas où quoi ? Son histoire est en cours, qu'il infuse et diffuse à travers mon sac. Il est là pour moi, je suis là pour lui. Cela m'a évoqué les doudous des enfants. Celui qui me rassure en ce moment est un pavé à la couverture grise, plein de philosophie et de sagesse : mon gros doudou à moi.
Photo Patrick Martinez
C'est maintenant que tu t'en rends compte ! Je n'en reviens pas.
RépondreSupprimerVoilà des années que je dis que mes livres, c'est mes doudous, je les prends dans mon lit, je m'endors dessus, il y en a plein par terre, du côté où je dors, il m'arrive même de garder des traces du crayon sur la joue. Parce que le les martyrise de réflexions... et si par malheur, je n'en pas emmené un dans le métro, je suis dans tous mes états.
C'est joli ce que tu dis de l'histoire qui infuse et diffuse à travers le sac !
C'est tout à fait ça. On emporte son talisman avec soi. On est protégé. Lika
Et très jolie, Kitty, la photo qui ornes ton billet. J'en bave d'envie.
RépondreSupprimerJolie photo et comparaison pleine de sens.
RépondreSupprimerUn livre a quelque chose de rassurant pour qui ne veut pas perdre son temps dans les longues files d'attente et ailleurs.