Les Douanes ont décidé de taxer la part des anges, cette évaporation naturelle du Cognac. Elles l'ont rebaptisée polluant. C'est leur façon de voir à elles en quelque sorte. J'espère qu'elles sauront se montrer d'une irréprochable exactitude et proposer un abattement les jours de pluie, quand un peu du-dit nectar redescend sur terre. Les anges, c'est bien connu, n'ont pas de poches pour y garder quelques sous. Je propose donc qu'une partie du denier du culte soit consacrée à payer un coup aux divins messagers.
Il paraît aussi que l'administration réfléchit à la manière de taxer les rêves. Gros marché en perspective, à moins qu'on en vienne de moins en moins à rêver, ce qui n'est pas impossible à une époque où la part des anges se méthanolmorphose en polluant.
Il paraît aussi que l'administration réfléchit à la manière de taxer les rêves. Gros marché en perspective, à moins qu'on en vienne de moins en moins à rêver, ce qui n'est pas impossible à une époque où la part des anges se méthanolmorphose en polluant.
(...d'autant qu'il ne faudrait négliger de taxer par ailleurs la part du diable...)
RépondreSupprimerJ'aime sincèrement votre écriture. Bonne continuation. =)
RépondreSupprimerGilbert, c'est entendu, pour la part du diable la taxe est à 6,66 %.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Lyla. Je viens d'aller voir votre blog, beau et intéressant.
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