Après la belle initiative du sociologue Bernard Crettaz des cafés mortels, voici le premier salon de la mort, à Paris. Ces tentatives de visibilité et d'ouverture vis à vis de ce tabou des tabous dans nos contrées sont enthousiasmantes. Combien il est important de ne pas perdre de vue cette affaire capitale de notre vie, et de lui faire une réelle place. Tout le contraire de la morbidité.jeudi 3 février 2011
Après la belle initiative du sociologue Bernard Crettaz des cafés mortels, voici le premier salon de la mort, à Paris. Ces tentatives de visibilité et d'ouverture vis à vis de ce tabou des tabous dans nos contrées sont enthousiasmantes. Combien il est important de ne pas perdre de vue cette affaire capitale de notre vie, et de lui faire une réelle place. Tout le contraire de la morbidité.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Je trouve l’intitulé du salon stupidement violent, et aussi laid que son affiche. Je suis contre les « salons » d’aujourd’hui, sous toutes leurs formes commerciales ; je n'aime, en fait, que le salon de Madame du Deffand, — et encore, on devait aussi s’y ennuyer quelquefois…
RépondreSupprimerAnonyme a raison : c'est vrai que l'affiche est moche. Je me permets de convier les personnes qui sont allées à ce Salon de nous livrer leurs impressions. Comme ça, je verrai si ça vaut le coup ou non.
RépondreSupprimerArrivés à un certains âge, comme c'est mon cas, on devient familier des hôpitaux, des maisons de retraite, et ensuite, de la mort... Ceux qui côtoient la mort sans crainte n'iront peut-être pas à ce Salon, et ceux qui la craignent ou qui s'en foutent, encore moins. Je suis curieuse de connaître le nombre d'entrées qu'il aura, ce Salon.
C'est la première fois depuis que je "tiens" ce blog que des commentaires se font virulents. C'est aussi la première fois que je parle de la mort. Tabou des tabous ?
RépondreSupprimerJe crois que la délicatesse est parfois une façon de se voiler la face, d'anesthésier le rapport à la vie.
Un salon de..., ce n'est ni plus ni moins qu'un marché, où l'on trouve de tout et n'importe quoi, comme dans la vie.
Je trouve pour ma part l'affiche très bien, sobre et pas du tout triste, assez neutre dans son équation "vivre & mourir", et ce rappel émotif avec le point d'exclamation, juste bien.
Ceux qui iront ne pourront que nous livrer leur ressenti, ce qui reste très relatif et faiblementinopérant, voire complètement faussé, en terme d'expérience personnelle.
Etes-vous allé explorer le site de présentation du salon pour mieux vous en faire une idée ?
RépondreSupprimerhttp://www.salondelamort.com
Le comité, les vidéos expliquant "pourquoi un salon de la mort" ... ?
Au sujet de l'affiche : j'y vois aussi une note d'humour, notamment dans le point d'exclamation (mais il s'agit sans doute d'une projection personnelle, comme toute vision/opinion.)