Quand je serai maire... il y aura beaucoup de bancs, sur les places, dans les squares, devant les pâtés de maison (j'adore prendre en bouche cette expression : pâté de maison). Le désespoir est assis sur un banc, a écrit Prévert. C'est là qu'il faut le piéger le désespoir, sinon il se balade partout, se pose sur les épaules de n'importe qui, vous et moi, sans crier gare. Quand il trouve un banc, il se détend un peu le désespoir, il se laisse tripoter par les uns et les autres, il finit par faire risette, enlève ses chaussettes, et s'évapore au soleil.
Un billet pleine de charme,et qui détend. Merci.
RépondreSupprimerMerci Lika, un bonbon ?
RépondreSupprimerIl me fait envie, mais je ne le mangerais pas, je le mettrais à la place du "e" en trop, là au-dessus, et personne ne verrait la coquille... Et on ne verrait même pas qu'il manque un bonbon dans ta coupe de fruits et légumes.
RépondreSupprimerj'adore ton petit hippocampe moucheté. Étrange : il figure sur la couverture du livre que je suis en train de dévorer : "La marche de Mina", de Yoko Ogawa (Babel)Un bonheur de cheminer de page en page...
Chouchou est très reposant, et fait moins de bêtises que la petite chatte à la maison...
RépondreSupprimer