"Il ne s'agit que de ce que l'on a sous les yeux : la mer sur les récifs, le soleil sur la mer, le soir qui tombe, l'aube qui s'élève : toutes choses qui ne sont que ce qu'elles sont et suffisamment désignées par la langue commune. L'homme croit les voir, ne les voit pas, car il est devant elles comme devant le bien connu, l'archi-connu, sans étonnement, sans émerveillement." [Marcel Conche : Présence de la nature].
D'accord Marcel, mais il me semble que ça marche aussi avec une chaussette, même usée. Tout est trop connu, tout est pourtant merveille, douloureusement merveille. Les grandes symphonies de la nature, formidables ; et les petites mélodies du quotidien, émouvantes.
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