dimanche 3 janvier 2010

brûlante humanité

Depuis que j'ai commencé à me comprendre moi-même, je comprends aussi une infinité de choses : le regard d'un être plein de désir devant un étalage peut me remplir d'émotion, les cabrioles d'un chien m'enthousiasmer. Désormais, je fais attention à tout, rien ne m'est indifférent. Je lis dans le journal (qu'autrefois je ne feuilletais que pour y chercher des distractions et des ventes aux enchères) mille faits quotidiens qui m'émeuvent...
Extrait d'Une nuit fantastique, une des merveilleuses nouvelles du recueil Brûlant secret, de Stefan Zweig.

5 commentaires:

  1. Évidemment, quand on se prénomme Stefan, qu'on est viennois comme un chou, et qu'on est aimé de presque toute l'Europe, — on peut regarder le monde et s'en émerveiller, surtout quand on porte une belle cravate en soie de Chine. Du coup, on va même se laisser pousser la moustache ! Voilà encore de quoi se réjouir, non !? Surtout en écoutant Kay Star susurrer What a difference a day made (voir le pick-up ci-dessous) Toto Lariflette.

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  2. Oui, mais l'homme au regard et sourire si pétillants s'est suicidé, désespéré par la folie meurtrière de la Seconde guerre mondiale. Pourquoi tout homme ne comprend-il pas l'humanité ???

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  3. On ne se suicide jamais pour une seule raison, mais pour un faisceau de raisons qui subitement se rejoignent, je pense...
    Et puis, elle est bizarre, Kitty, ta dernière phrase.

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  4. Ma dernière phrase se rapporte à la guerre et non à Stefan. Comment la guerre est-elle possible ? Question ridicule en fait, qui exprime davantage une hébétude qu'une demande de réponse, car je connais les réponses en réalité.

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  5. Je vais te faire un aveu : le mot "humanité", je ne l'aime guère, peut-être parce qu'il évoque pour moi le mot "humidité"... (ne sommes-nous pas des animaux qui transpirent par les pores...? )
    Il y a tant d'êtres humains sur terre, et si peu d'éléphants - animaux pour lesquels j'ai tant de respect ! D'ailleurs, j'adore tous les animaux qui hantent les forêts et les savanes. Que pensent-ils de notre peau glabre ? Je me le demande.

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