mercredi 20 janvier 2010

un exploit passé sous silence

En 1900, il se vendait encore à Paris 6000 cannes par jour. S'est-on seulement rendu compte du moment crucial où l'homme a réussi à marcher sur ses deux jambes sans l'aide de ce stabilisateur ? Le sexe fort aurait-il, au cours du XXe siècle, opéré une révolution discrète mais d’importance capitale, en larguant la troisième roue de son vélocipède ? La société n'est-elle pas entrée dans un âge dangereusement adulte ? La terre tourne-t-elle moins vite qu’elle ne fasse plus vaciller ses mâles arpenteurs ? La femme, c'est curieux, pourtant longtemps appelée sexe faible, ne semble jamais eu avoir besoin de s'appuyer sur cet accessoire sécurisant pour avancer. Un mystérieux pouvoir qui lui laissait les mains libres pour accueillir dans ses bras les moins assurés de ces adorables bipèdes.

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