Quand le temps est au brouillard, il me semble qu'au moins les choses sont plus claires. Avec le brouillard, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Fi de ce soleil qui sculpte d'illusoires contours précis au paysage et impose sa réalité unique ! Dénonçons le beau temps triomphateur qui trompe allègrement son monde ! Vous voyez, plastronne-t-il, les choses sont comme ceci, et pas autrement, il n'y a qu'un univers possible, celui que vous avez sous les yeux, et admirez comme il brille ! Le modeste et mal aimé brouillard est lui riche de mille possibilités, et son incertitude est soeur de notre inquiétude.
vendredi 19 février 2010
ce qu'il y a de brouillard dehors, et dedans
Quand le temps est au brouillard, il me semble qu'au moins les choses sont plus claires. Avec le brouillard, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Fi de ce soleil qui sculpte d'illusoires contours précis au paysage et impose sa réalité unique ! Dénonçons le beau temps triomphateur qui trompe allègrement son monde ! Vous voyez, plastronne-t-il, les choses sont comme ceci, et pas autrement, il n'y a qu'un univers possible, celui que vous avez sous les yeux, et admirez comme il brille ! Le modeste et mal aimé brouillard est lui riche de mille possibilités, et son incertitude est soeur de notre inquiétude.
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C'est joli et pas faux mais... je préfère un grand soleil et retirer mes lunettes, pour la lumière...
RépondreSupprimerPascale
J'aime aussi le soleil, délicieux !
RépondreSupprimerCe qui est formidable, c'est cette alternance, cette variété météorologique.
Aucun spectacle humain ne peut s'approcher de ce que nous offre en permanence la scène du monde : jour, nuit, pénombre, pluie, neige, vent, nuages...
Tout à fait d'accord, l'homme ne lui arrive pas à la semelle !
RépondreSupprimerCe matin, réveil blanc : de gros flocons, denses et serrés, un rideau, une danse magique. La neige crissait doucement sous le pied.
Cette après-midi, marche de 10 km dans le même paysage, tout à fait différent et pourtant le même : redoux, plus l'ombre d'un blanc, le pied flaquait sur les chemins de terre sous un ciel nuageux et une température printanière.
Pascale
Merci pour cette agréable promenade sur les chemins de campagne...
RépondreSupprimerJe me souviens d'une balade matinale sur la plage dans un épais brouillard, je ne savais même plus où était la mer, je me repérai à l'oreille.
Oh, que je regrette de n'avoir pas retenu le nom de cette femme peintre qui disait (article lu il y a bien dix ans...)qu'elle préférait travailler par temps de pluie ou de brouillard, parce qu'elle voyait mieux certaines particularités qui lui tenaient à coeur. Je ne l'ai jamais oubliée, comme tu vois. Aurais-tu une idée de cette artiste ? L
RépondreSupprimerJe ne vois pas quelle est être cette artiste... qui se cache dans le brouillard. Attendons alors que celui-ci se lève dans notre mémoire.
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