------------------------ un jour en haut, un jour en bas, le reste du temps au milieu -----------------------
samedi 13 février 2010
différents aspects de la matière
Et voilà ce qui arrive quand on a mal pris son élan ! On se lance dans une affaire et au beau milieu on se prend à douter, la pensée elle-même semble se solidifier, peser dans l'esprit : oh mais qu'est-ce que je fais là ? C'était de la folie, je le savais, on m'avait bien dit qu'il était parfaitement impossible de traverser les murs. Je ne peux plus passer en force, je le sens, ni reculer. Il me faut fondre, me fluidifier, m'évaporer. Le moment de me rappeler que je suis constitué de beaucoup d'eau, et de vide aussi. Restent quelques atomes qui auront peut-être du mal à passer. Bah, une expérience comme celle-là mérite bien qu'on y laisse quelques plumes.
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Très jolie coïncidence : je viens de relire "le passe-muraille" de Marcel Aymé et le pauvre finit ainsi, pris par le doute et le béton.
RépondreSupprimerPascale
Ayant lu moi aussi un jour le Passe-muraille, je crains alors d'avoir fait un emprunt involontaire !
RépondreSupprimerIl n'y a aucun mal à cela, je n'y pensais même pas, je trouvais simplement amusant, qu'à l'instant où je termine ce livre, de contempler cette photo puis lire votre billet plein d'humeur qui me plaît beaucoup !
RépondreSupprimerPascale
Pourquoi n'ai-je jamais lu "Le passe-muraille", se demande en fronçant les sourcils ?
RépondreSupprimerTranche de vie : adolescente, je prenais des livres dans la bibliothèque de ma tante. Des livres toujours sérieux, mais je n'avais pas le choix. Un jour, je prends "La jument verte". Je ne connaissais pas Marcel Aymé. Je croyais qu'il serait comme un Tolstoï... Et ce n'est qu'au bout de je ne sais combien de pages que je me suis aperçue que c'était... drôle ! Le premier livre humoristique de ma vie...
Joao P a raison : il faut toujours se relire. J'aurais dû écrire "se demande Lika". Mais on fait confiance au lecteur pour enlever les coquilles. Maintenant je me relirai toujours. Promis.
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