lundi 12 avril 2010

brouhaha au fond de la mer



Remerciement très vif au staff des traducteurs simultanés talentueux qui ont su rendre compte si justement de ces conversations maritimes. On constate qu’un groupe de poissons est capable du même genre de brouhaha qu’un groupe humain. Brouhaha est un mot que j’affectionne, et je n’avais jamais pensé jusqu’alors à chercher son étymologie. Elle est chouette : « L’étymologie la plus plausible est que ce mot vient du mot hébreu Barouh aba(a) qui est la salutation que l’on fait quand quelqu’un arrive à la synagogue. Il signifie soit le bienvenu, ou soit la bienvenue. Sans doute des non-juifs français invités à la synagogue ont-il entendu cette salutation et comme tous les juifs le répétaient à leur passage, cela faisait beaucoup de bruit. »

5 commentaires:

  1. Tu me rappelles le jour où l'on m'a expliqué d'où venait le mot baragouiner. Te deux dernières lignes m'ont particulièrement amusée. Tschüss!

    RépondreSupprimer
  2. Phil est déjà couché ! J'alais oublier de te dire: demain, la symphonie des poissons...

    RépondreSupprimer
  3. Baragouiner vient du breton ? Tu nous en dis davantage ?

    La symphonie des poissons ? J'ai réservé les meilleures places dans l'aquarium !

    RépondreSupprimer
  4. Houla ! Tu es sûre que ce sont les poissons eux-mêmes qu'on entend ? Le film n'est-il pas doublé, pour nous, en brouhaha de cour de récréation ?
    Oui, il est drôle, ce mot, qui peine entre les rochers, à la première syllabe, avant l'estuaire du "haha"...

    Quand un Breton débarquait à Paris, il demandait au cafetier du pain (bara) et du vin ("gwin"). Mais cela est contesté par les érudits (que ne contestent-ils pas ?)
    La petite maison que nous avons achetée dans les années 80 - la plus pauvre du canton - est dans le hameau de Prat Guen ("pré blanc" à cause de la brume qui ne laisse voir que le sommet des arbres, à 4 heures du matin). Or comme l'Anaïs qui l'habitait avant nous levait volontiers le coude, Prat Guen avait surnommé... Prat Gwin !

    RépondreSupprimer
  5. J'ai omis le mot "été" : "Prat Guen avait été surnommé...." Mais les lecteurs ont développé leur intelligence interprétative, je ne devrais pas me faire de souci. Je peine avec cespetits caractères.
    Phil vient de m'expliquer (ce n'est pas la première fois, mais j'oublie)que je pouvais agrandir les textes en appuyant à la fois sur "Ctrl" à gauche, et "+" complètement à droite. Génial !
    Ca me rappelle l'histoire d'un jeune copain végétarien qui, un jour, prêt à tomber dans les pommes, accepte d'avaler un morceau de sucre. Effet prodigieux. Il a regardé ce sucre comme un objet de sorcellerie.

    RépondreSupprimer

Ecrire un commentaire :