dimanche 4 avril 2010

mystérieux cahier de Bizerte, 1943-1944

Trouvé dans une brocante du côté d'Angoulême, un cahier à la couverture rouge passé, avec Bizerte écrit dessus. La première page indique qu'il s'agit du cahier III. Il contient le journal personnel d'une jeune femme, rédigé d'une jolie écriture entre le 30 juin 1943 et le 16 août 1944 du côté de Ferryville, une ville de Tunisie aujourd'hui nommée Menzel-Bourguiba. Outre les éléments de la vie quotidienne, des états d'âme et de coeur, il comprend quelques dessins, des poèmes, et des messages codés. Une petite grille en métal doit pouvoir permettre de déchiffrer ces derniers, mais n'est pas agent secret qui veut. J'ai envie de me lancer à la recherche de cette mystérieuse mademoiselle Seiller...

7 commentaires:

  1. Et le/la vendeur/se de ce cahier ne savait pas d'où il venait?

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  2. Je comprends on intérêt, chère Kitty. Tu nous tiens au courant ? (Elle est jolie, cette page.)

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  3. Voilà mon fantasme : tu ajoutes son prénom, et tu commences un roman, où il serait question de mademoiselle Seiller et toi. Je me rappelle l'achat d'une jupe de jeune fille achetée chez Emmaüs parce que son nom était cousu à l'intérieur, comme il est demandé aux pensionnaires : Déborah Kerner. Un nom que Marguerite Duras aurait aimé, pour sûr.

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  4. « Agathe Seiller », cela ferait un joli titre pour un roman, non ? ou alors « Jocelyne Seiller », peut-être ? Elle est infirmière, institutrice ? non, je la verrais plutôt pharmacienne, ou bien encore professeur d’anglais, — il faut dire qu’elle est amoureuse d’un pilote de chasse anglais. Charles, il s’appelle. Un drôle de type, aussi romantique qu’un kilo de pommes de terre… Toto.

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  5. Toto
    vous ne savez donc pas que les pommes de terre deviennent follement romantiques quand elles voient une délicieuse mayonnaise ?

    Géralsine Seiller était cuisinère dans l'armée, et passait trois matinées par semaine à surveiller une dizaines de matelots goguenards qui épluchait 150 kilos de pommes de terre, des bintje...

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  6. Kitty, ne savais-tu pas ? la pomme de terre bintje et la mayonnaise ont divorcé. Chaude, elle désire maintenant plus que tout être caressée d'estragon et d'huile douce. Ensuite, son logement en ce grand saladier étant trop vaste en cette période de crise, elle se résignera à l'arrivée de quelques couples d'oignons et d'échalotes en attendant son fiancé le hareng à l'huile, qui... mais chut, nous sommes sur un blog décent...

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  7. Je vous rappelle les amis que l'action se situe en pleine Seconde Guerre mondiale. À cette époque, la mayonnaise ne batifolait guère avec les pommes de terre, mais plutôt le saindoux (!) avec le rut(!)abaga...

    Allons allons, tout cela n'est pas sérieux. Ce cahier mystérieux lui l'est par contre, ce n'est pas une blague.

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