mercredi 31 mars 2010


Il faudrait pouvoir mettre, en vis-à-vis, des spectateurs adultes devant un film déployant de grands effets spéciaux pour comparer les émotions, les visages et leurs expressions. Je crains qu’elles n’arrivent pas à la cheville de celles de ces enfants en empathie avec Guignol, ses volées de bois et morceaux de chiffon. Il y a, en quelque sorte au fil des ans, déperdition… ah non, pardon, cela s’appelle la raison et cela est fort louable. Combien la location ?

1 commentaire:

  1. Kitty, merci pour ce spectacle craquant.
    Oui, "déperdition" est bien le mot. Chaque fois qu'un groupe de petits pénètre en trombe dans le métro, flanqué des trois adultes chargés de les "contenir", je me régale. Leurs têtes si vives, leur joie, leurs cris d'un siège à l'autre, leur enthousiasme ! Même, on se parle. Bonheur. Comparable à celui qu'on éprouve à admirer leurs dessins.
    La "raison", crois-tu ? je ne sais pas d'où vient l'éteignoir.
    Les génisses, elles aussi, finissent par cesser de gambader gaîment partout. (Il est arrivé que l'une d'entre s'égare dans notre jardin en Bretagne... !)Devenue vaches, dociles dans leur champ, elles se contentent de paître et de ruminer. Sauf si elles ont soif, ou quand on vient de leur enlever leur veau. Alors elles pleurent et implorent. Mais la gaîté de la jeunesse a disparu. Ne reste, à l'occasion, que de la curiosité. La "raison" ?

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