Je viens de prendre mon tour de garde. Rien ne bouge, pas une feuille d'arbre, ni une jaune, ni une rouge, ni une vert foncé, ni une marron claire : je les ai toutes à l'œil. Le fleuve coule à peine, lent et lourd, l'air est immobile. La température est encore montée d'un cran. Les derniers migrateurs sont passés dans le ciel, filant droit devant à tire-d'aile. Je suis aux aguets dans le calme étrange de cet été indien. J'ai l'impression que les cowboys ne vont pas tarder à attaquer.
Vous les avez toutes à l'oeil. Elles n'ont qu'à bien se tenir.
RépondreSupprimerElles s'accrochent, les braves.
RépondreSupprimerah ! j’en vois une bleue, non mais pour qui elle se prend celle-la ! Larry.
RépondreSupprimerLa bleue ? C'est sa première attaque de l'hiver, une novice, la pauvre, elle est morte de trouille.
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