Je viens de prendre mon tour de garde. Rien ne bouge, pas une feuille d'arbre, ni une jaune, ni une rouge, ni une vert foncé, ni une marron claire : je les ai toutes à l'œil. Le fleuve coule à peine, lent et lourd, l'air est immobile. La température est encore montée d'un cran. Les derniers migrateurs sont passés dans le ciel, filant droit devant à tire-d'aile. Je suis aux aguets dans le calme étrange de cet été indien. J'ai l'impression que les cowboys ne vont pas tarder à attaquer.------------------------ un jour en haut, un jour en bas, le reste du temps au milieu -----------------------
jeudi 4 novembre 2010
c'est comme dans un western
Je viens de prendre mon tour de garde. Rien ne bouge, pas une feuille d'arbre, ni une jaune, ni une rouge, ni une vert foncé, ni une marron claire : je les ai toutes à l'œil. Le fleuve coule à peine, lent et lourd, l'air est immobile. La température est encore montée d'un cran. Les derniers migrateurs sont passés dans le ciel, filant droit devant à tire-d'aile. Je suis aux aguets dans le calme étrange de cet été indien. J'ai l'impression que les cowboys ne vont pas tarder à attaquer.
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Vous les avez toutes à l'oeil. Elles n'ont qu'à bien se tenir.
RépondreSupprimerElles s'accrochent, les braves.
RépondreSupprimerah ! j’en vois une bleue, non mais pour qui elle se prend celle-la ! Larry.
RépondreSupprimerLa bleue ? C'est sa première attaque de l'hiver, une novice, la pauvre, elle est morte de trouille.
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