(Anne Dufourmantelle : En cas d'amour. Payot 2009)
Me croirez-vous ? J'ai voulu incorporer à ce billet une image de fée trouvée sur la toile, mais l'image se dérobe, les fonctions informatiques habituelles foirent. Vous en conclurez ce que vous voulez. Moi, je relate les faits, les fées uniquement.
------------------------ un jour en haut, un jour en bas, le reste du temps au milieu -----------------------
mercredi 4 novembre 2009
Anne, les fées, les faits
"Les fées sont substantielles. Elles nous offrent la douceur là où le chemin se brise et que le terrain, trop accidenté ne permet plus d'avancer. Dans chaque adulte, il y a un enfant, et dans chaque enfant, un guerrier. Un enfant plus ou moins abîmé qui n'oublie pas. N'oublie jamais la terreur qui l'a traversé et l'attente qui l'a porté. Nous, les grandes personnes, sommes redevables envers cet enfant-là qui en nous porte cette mémoire hors mémoire d'où vient la possibilité de créer, d'aimer, de s'étonner. Vous verrez, si vous l'observez attentivement, qu'il garde, dans un recoin de sa peur, la possibilté d'une fée."
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C'est bien mieux d'imaginer les fées. Quanf j'étais, j'étais toujours déçue par les illustrations. Les princesses, les palais, les fées, je les imaginais mille fois plus belles que les images - qui me dérangeaient. Ainsi, merci !
RépondreSupprimerLika
Oh, j'ai voulu écrire "Quand j'étais petite..." tout le monde l'aura compris, mais j'ai surtout oublié de dire que ce passage de Anne Dufourmantelle est beau.
RépondreSupprimerIl y a un chapitre très beau dans son livre sur "l'état maniaque". Je cite un très court passage qui j'espère donnera envie de lire le livre :
RépondreSupprimer"Aujourd'hui, il n'est pas très bon de céder à ces désordres émotionnels, vous serez vite taxé de maniaque, interdit de penser, de rêver, d'être fou"