mercredi 10 février 2010



j'éteins la lumière,
où va-t-elle ?

koan zen

12 commentaires:

  1. J'ai eu la chance de voir ainsi tourner un Dervich en Turquie, quel beau spectacle... une grâce inouïe. Ils sont impressionnants car capables de danser plus d'une demi-heure en changeant de rythme et lorsqu'ils s'arrêtent, pas un soupçon de vertige...
    Pascale

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  2. Pas de vertige, mais peut-être de l'ivresse ? Je trouve cela magnifique.

    J'aime beaucoup les koans aussi, ces petites phrases à ruminer à toute heure du jour et de la nuit : des chewing-gums pour l'âme en quelque sorte...

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  3. S'il te plais, dis-nous un koan !

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  4. « Quel bruit fait le battement d'une seule main ? »

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  5. Le bruit, mais non , le souffle , mais non, le ............ des ailes d'un papillon.

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  6. J'aurais envie d'aplaudir des deux mains, mais ce n'est pas le moment. Quoique... la vie est variations de la pesanteur.
    Le silence n'est-il que l'absence de bruit ?
    Jasmine, vous écrivez comme une danseuse, c'est joli.

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  7. Merci Catherine. Puisqu'on en est aux compliments, je dirai que toi - et personne ne me contredira - tu écris comme une...libellule, bleue, de celles qui glissent gracieusement aux abords des ruisseaux joyeux. Ton blog est à cette image. Mais on peut en trouver d'autres tout aussi pertinentes ! Etrange d'ailleurs comme un blog bien mené donne à ceux qui s'y attardent, l'envie de dévoiler ( même anonymement, surtout anonymement ) une petite part discrète de leur visage véritable... Reprenons un peu tes mots ! Soleil, sourire, signe, terre, nonette, nuages, miel, mouton, douceur, chemin, ange, âne, accordéon, forêt, route, plume .... Que la vie serait harmonieuse si la poésie secrète des gens, bien enfouie par le temps, bien protégée par les convenances, nous apparaissait au premier regard !

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  8. En même temps, je préfère cela que l'inverse : par exemple, apparaîtrait au premier regard la poésie des gens, et se dévoilerait en creusant un peu égoïsme, agressivité, matérialisme sordide et autres trucs du genre. Hmmm, je ne sais pas si c'est bien possible ce que je raconte là, Monsieur Jasmine... euh pardon Mademoiselle Jasmine.

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  9. Il me semble, à bien y réfléchir, que c'est plutôt comme cela que ça se passe... On croit voir la poésie des gens, et quand on creuse un peu, on découvre tout le reste, pas toujours brillant. En fait, ça fonctionne dans les deux sens. Le sordide est la plupart du temps, nappé d'une couche de vernis. Mon commentaire de l'autre jour était un peu trop teinté de lyrisme lié à l'humeur du jour. Lié aussi à la poésie de ton blog. On s'envole, on se prend à rêver... Mais la réalité a de multiples facettes, et l'âme humaine est si complexe, enthousiasmante et désespérante.

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  10. La poésie demande parfois à être réveillée. La société dans laquelle nous vivons ne considère pas cela comme une priorité, et l'éducation lui emboite souvent le pas. Il y a de tout dans l'humain, du bon et Dubonnet? Le regard qu'on porte sur les gens est tout aussi important que ce que sont les gens. Et chacun "est" les gens.

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  11. Tu as raison. Nous sommes "les gens". Mais la plupart du temps, nous l'oublions, et nous pensons comme s'il y avait d'un côté, les gens, et de l'autre, nous.

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  12. Je ne sais plus en quel pays d'Afrique on conseille à chacun de regarder les autres de façon "damu" (on prononce damou) c'est-à-dire avec bienveillance. D'accord avec Jasmine et toi : bien sûr, nous sommes "les gens"...
    Kitty, les deux premières phrases de ton commentaire du 16 février à 12:43 donnent la réponse à ton interrogation au sujet de la "déperdition" dont tu as parlé... avant-hier ? Tu vois, je marche de long en large sur ton blog. C'est bon pour la santé.

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