mercredi 24 février 2010

lumières, un instant


C’est un fruit bien mûr de l’été, gorgé de suc, exhalant son parfum dans une brise légère, le chant d’un oiseau tout près. Juste regarder, sans nostalgie, sans envie, sans réveiller d'écho dans le cœur : se dévêtir de tout cela, ces lourdeurs humaines qui nous feraient noyer, avant de plonger, sentir le contact des couleurs sur la pupille, perdre pied, et la tête, puis se redresser baigné d'or.

2 commentaires:

  1. Suis-je la seule touchée par ces mots qui évoquent si bien l'instant bonheur ? Ils me touchent beaucoup, me parlent encore plus.
    Je n'osais me manifester mais puisque je vois qu'un autre texte est déjà posté, je m'autorise à déposer ma petite question sur le tapis...

    Pascale

    RépondreSupprimer
  2. Mais c'est tout de suite qu'on est baigné d'or... Et si Chagall avait vu Kitty, il l'aurait faite plus légère encore, sa danseuse... L

    RépondreSupprimer

Ecrire un commentaire :