"L'ignorance, c'est tout simplement ne pas connaître les faits, les connaître de manière erronée ou en avoir une connaissance incomplète. Toutes ces formes d'ignorance sont source de méprise, de mauvaise interprétation, de sur- et de sous-estimation. Supposons que vous cherchiez votre ami et que vous le voyiez au loin dans un pré. En vous approchant, vous découvrez que vous aviez pris à tort un épouvantail pour votre ami. Vous êtes forcément déçu. (...) Chaque fois que nous formulons une hypothèse, nous nous exposons comme une plaie ouverte. Les suppositions et les attentes qui dépendent de quelqu'un ou de quelque chose d'autre nous rendent vulnérables. À tout moment, l'une des innombrables contradictions possibles peut jaillir et saupoudrer de sel nos suppositions, nous faisant bondir et hurler."
Dzongsar Jamyang Khyentse : N'est pas bouddhiste qui veut. - Nil éditions, 2008.
Houlà, Kitty, j'espère que tu ne vas pas bondir en lisant mon billet autour de Pierre Bonnard...
RépondreSupprimerMais c'est la faute à Larry : il était trop bien son billet...
Ben non Lika, pourquoi bondirais-je ? Tu bondis de me voir bondir ? Je me demande si ce n'est pas cela qui fait le mouvement terrestre : tous ces gens qui bondissent dans tous les sens dans tous les coins...
RépondreSupprimerJe propose une expérience : convenons de nous arrêter tous en même temps, pas bouger, rester calme, assis là tranquille, pour voir ce qui se passe.
Petite contradiction salée que je soulève :
RépondreSupprimermais tous les épouvantails sont mes amis... alors ?
Tous les épouvantails sont nos amis, donc nous ne pouvons pas être déçu, c'est cela que vous voulez dire Gilbert ? (Mes capacités de raisonnement logique sont très limitées, je n'ai pas les bons neurones à la bonne place dans ma cervelle.)
RépondreSupprimerEn fait, un épouvantail c'est un épouvantail (et encore, provisoirement, car le vent et la pluie auront bientôt raison de lui) : c'est assez simple. Par contre, dire qu'un ami est un ami est déjà plus beaucoup compliqué...
J'aime la phrase : "Chaque fois que nous formulons une hypothèse, nous nous exposons comme une plaie ouverte."
RépondreSupprimerCombien juste ! Mais comme on y retourne toujours !
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