mercredi 2 mars 2011

brouillard et paresse (deux l, deux s)


Quand le temps est au brouillard, il me semble qu'au moins les choses sont plus claires. Avec le brouillard, il n'y a pas tromperie sur la marchandise. Fi de ce soleil qui sculpte d'illusoires contours précis au paysage et impose sa réalité unique ! Dénonçons le beau temps triomphateur qui trompe allègrement son monde ! Vous voyez, plastronne-t-il, les choses sont comme ceci, et pas autrement, il n'y a qu'un univers possible, celui que vous avez sous les yeux, et admirez comme il brille ! Le modeste et mal aimé brouillard est lui riche de mille possibilités, et son incertitude est soeur de notre inquiétude. (billet déjà posté le 19 février 2010, autre jour de brouillard)

2 commentaires:

  1. Une femme peintre (désolée d'avoir oublié son nom !) disait qu'elle aimait mieux peindre les jours où le soleil ne brille pas : les jours gris, pauvres en couleurs. Cela m'avait frappée

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  2. Le brouillard rend l'attention subtile.

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