dimanche 15 novembre 2009

André Breton-Lourd écrit une ode à Charles Fourier-Léger

Je te salue de la Forêt Pétrifiée de la culture humaine
Où plus rien n'est debout
Mais où rôdent de grandes lueurs tournoyantes
Qui appellent la délivrance du feuillage et de l'oiseau
De tes doigts part la sève des arbres en fleurs
Parce que disposant de la pierre philosophale
Tu n'as écouté que ton premier mouvement qui était de la tendre aux hommes
Mais entre eux et toi nul intercesseur
Pas un jour qu'avec confiance tu ne l'attendisses pendant une heure dans les jardins du Palais-Royal
Les attractions sont proportionnelles aux destinées
En foi de quoi je viens aujourd'hui vers toi

André Breton : Ode à Charles Fourier
Photo d'Edouard Boubat : Cerisier en fleur

4 commentaires:

  1. Blle, la photo de Boubat. Lui, je l'aime, et pas du tout Breton. Toi, c'est beau, ce que tu écris.
    Lika, anonyme selon des règles mystérieuses.

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  2. Breton veut faire dans l'aérien avec son ode, mais c'est un gros bombardier en face du grand et magnifique planeur qu'est Charles Fourier.
    Breton vise d'emblée les sphères célestes et reste collé au sol, tandis que Fourier qui cherche à organiser très rationnellement le réel décolle à 15 000 ! Allez y comprendre quelque chose...

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  3. Mais quelle mauvaise foi!
    Qu'est-ce que vous lui voulez à ce poème? Breton a ses défauts, certes, mais ce poème n'est pas mal, quand même! Et puis, c'est de la recherche de paternité, c'est une catégorie à part.

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  4. J'ai juste dit que je le trouvais lourd et grandiloquent, en toute bonne foi !

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