mardi 10 novembre 2009

Marie-Antoinette, écoutez-moi un peu maintenant

Marie-Antoinette, qu'apprends-je ? Oui, vous faites bien de détourner le regard... A quoi cela servit-il d'avoir fait tous ces noeuds à votre robe si c'était pour oublier que vous aviez le destin de millions d'hommes et de femmes entre vos mains ? Je lis le récit de votre vie que Stefan Zweig a joliment écrit. Ce Trianon... Vous avez trouvé divertissant de planter un décor de rusticité au milieu du luxe de Versailles, vous avez dépensé or et argent pour simuler la pauvreté paysanne, presque la misère, je n'en crois pas ce que je lis. Et ce gros balourd de Louis XVI qui laissait faire. Je suis à peu près à la moitié du livre. Je ne manquerai pas de revenir vers vous si ça me chatouille.

2 commentaires:

  1. Figure-toi qu'en Bretagne, j'ai un vieux poche de ce livre réédité. Jamais lu, comme beaucoup de livres chez moi (il faut bien avoir une cave à livres... Ce serait terrible de n'avoir plus rien à lire chez soi !)
    Tu parles de "ce gros balourd de Louis XVI". Peut-on lui en vouloir d'avoir hésité à envoyer l'armée sur le peuple en révolte ?
    En fait, certains n'ont pas eu le destin qui convenait à leur caractère...
    Pourquoi est-ce que je pense au poème d'Apollinaire ?
    "Je connais gens de toutes sortes
    Ils n'égalent pas leur destin
    Indécis comme feuilles mortes
    Leurs yeux sont des feux mal éteints
    Leurs coeurs bougent comme leurs portes."
    Pas sûre des pluriels, puisque ce poème, je l'avais appris sur un 45 tours interprété par Gérard Philipe. Lika

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  2. Il est beau ce poème. Mais je me méfie de la notion de destin. Louis XVI n'était manifestement pas à la bonne place. Et pourquoi ne s'est-il pas tout de suite échappé, déguisé en monsieur-tout-le-monde, quelques pièces d'or en poche, pour aller s'installer dans une petite chaumière tranquille au fond de la forêt ? J'en suis vers 1789 dans le livre de Zweig, je me demande bien ce qu'il va se passer...

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