mercredi 17 mars 2010

des petites phrases le matin

J’ai entendu des ricanements à l’évocation d’Émile Coué (oui, ce blog est équipé de capteurs sonores sensibles aux ricanements et bâillements), mais voici une preuve, s’il en fallait encore, que la méthode marche. Ainsi, le Comte de Saint-Simon, chaque matin, aux jours de sa fortune, se faisait dire par son valet de chambre : « Levez-vous, monsieur le Comte, vous avez de grandes choses à faire ». Et qu’est-ce qu’il a fait le garçon ? Rien moins que le saint-simonisme, précurseur du socialisme (avec des copains), et aussi du féminisme (avec des copines).

4 commentaires:

  1. Fantastique ! Je vais de ce pas louer les services d'un valet de chambre ! Bon, on est d'accord, aujourd'hui, la méthode Coué ne fonctionne pas avec moi, et même je suis particulièrement cynique... c'est vilain, mais je n'ai pas pu m'empêcher. Pourtant, je comprends fort bien le rapport entre ce billet et le précédent. Donc, comme je suis aussi de bonne volonté, je vais de ce pas aller regarder les nuages, écouter le vent qui souffle dans les arbres, et me regonfler un peu en me disant que voilà une belle journée qui commence, et qu'elle sera ce que je voudrai bien en faire...

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  2. Le cynisme, c'est pas bon du tout, c'est un auto-empoisonnement. C'est à vous que vous faites du mal, Jasmine. Il faut arrêter ça tout de suite.

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  3. L'ennui, c'est que cette méthode fonctionne aussi à l'envers. Je pense à la chanson "Tu s'ras putain, ma fille Tu s'ras voleurs, mon gars"... C'est sur un 33 tours de Chansons de théâtre que m'a prêté un copain.

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  4. Le petit Chaplin du matin nous dit en langage Coué : Andiamo, Signora La Sinistra ! Et on y va...

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