Dans les livres, il y a parfois de ces petits bouts de phrases sur lesquels on tombe à l’improviste et qu’on a envie d’essaimer tant ils semblent nous orienter vers le soleil. Ainsi, faire en sorte qu’autrui soit toujours celui que nous avons à découvrir serait en quelque sorte à apprendre par cœur, un humus pour une humeur au terreau fertilisant. Pourquoi n’apprend-on pas dès le plus jeune âge ce qui, bien plus qu’une morale, est une enthousiasmante invitation à un bienvaillant respect de l'autre ? Tant il est vrai que nous sommes nous mêmes déjà celui ou celle que nous avons à découvrir.
Celui que nous avons à découvrir est un petit bout de phrase extrait d'En cas d'amour, d'Anne Dufourmantelle (Payot)
A découvrir et à protéger...
RépondreSupprimerUn bienveillant ami habitant de l'autre côté de la planète, me fait remarquer que j'ai fait une faute sur bienvaillant. Il parle gentiment de "création langagière", ce qui est de la haute diplomatie. Ma faute est en réalité un lapsus, car je crois que la bienveillance est un petit combat à mener qui réclame ma foi un peu de vaillance.
RépondreSupprimerUn mot-valise, quoi
RépondreSupprimerC'est bizarre, car j'ai failli étoffer un peu mon commentaire en parlant de bravoure, de courage, choses auxquelles beaucoup ne pensent pas à développer, alors qu'on devrait s'exercer tous les jours...
RépondreSupprimerSans parler de la bravitude.
RépondreSupprimerNe pratiquez-vous pas la moquitude, Coucouville ?
RépondreSupprimerLe courage se travaille en effet, c'est un bel ouvrage. L'humour, la moquerie et la taquinerie, peuvent nous y aider, en ce qu'un pas de côté permet d'éviter de rentrer dans le mur.
Aïe, j'aurais dû écrire bien sûr, "que beaucoup ne pensent pas à développer... ! Ce qui se passe quand on allonge ses phrases par temps de fatigue. Mais j'aime bien ton mot bienvaillance. Sarah dusait d'une copine qui s'était fait piéger par un sinistre charmeur : "elle est tombée dans la panoplie".
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