mercredi 29 décembre 2010

chemin faisant, tête baissée

Sous mes pieds, le revêtement : d’abord des pavés (vieille ville), puis du macadam (rue), des pierres descellées (escalier), du goudron anthracite (avenue), des dalles grèges (terrasse), du métal rouge (escalier), les zébras du passage protégé, des lattes de bois (passerelle), des carreaux blancs non identifiés (parvis). La surface est humide ce matin, parfois givrée. Sous tout cela, de la terre, de la bonne terre meuble, incandescente en son noyau.

12 commentaires:

  1. De la vieille ville à la Cité... Suivons Perec à la trace dans cet espèce d'espace.

    RépondreSupprimer
  2. vu l'autre soir à la télé une splendide présentation de l'évolution de la planète terre qui fait rêver d'en être
    Jean Pierre

    RépondreSupprimer
  3. Boudhha est passé par là...
    Signé : le pigeon qui s'est oublié sur ton épaule, tandis que tu étais penchée sur le fascinant réel...

    RépondreSupprimer
  4. @ Philippe : palupérec, de quoi me donner la fièvre. Phillipe U. ? Philippe B. ? Philippe O. ?

    @ Jean-Pierre : n'inquiète, de l'évolution on est !

    @ Lika : hi ! hi ! (oui, Bouddha est passé partout)

    RépondreSupprimer
  5. Ah, j'aime quand tu ris ! Parce que dans le livre de méditation bouddhiste que j'ai acheté (tentée par toi, mais oui) on ne rit pas beaucoup. Pourtant Philippe a dit - et Larry en a convenu - que les moines bouddhistes avaient de l'humour. Oh ?

    RépondreSupprimer
  6. Quel livre as-tu acheté Lika ? Il s'agit peut-être plutôt d'un abord "technique".
    Tu as en ce cas un livre de recettes d'un très bon gâteau au chocolat. Le problème, c'est que ça ne donne pas du tout idée de la saveur du met. Rien ne peut remplacer la pratique.
    L'humour fait en effet partie intégrante du bouddhisme, car il crée de l'espace et il est le fruit de cet espace du "je" sur lequel le bouddhisme propose de travailler.
    Je ne fréquente pas si souvent que cela des moines bouddhistes, mais il y a indéniablement une joie qui rayonne (pléonasme).

    RépondreSupprimer
  7. ni U, ni B, ni O : G.

    Philippe G.

    RépondreSupprimer
  8. Je voulais dire que notre propre évolution n'a pas grand chose à voir avec la richesse, la diversité, la capacité d'imprévu et d'originalité de l'évolution générale de la planète terre. Ce que nous découvrons de cette dernière est un rêve. Certes, on peut dire que cette découverte et ce rêve font eux-mêmes partie de cette évolution, mais je suis lassé de ces raisonnements en boucle qui ramènent toujours tout à l'homme. Voilà, de découvrir comme en un rêve à l'état pur et de s'en arrêter là: j'ai envie.
    Jean Pierre

    RépondreSupprimer
  9. Jean-Pierre,
    oui décentrons-nous, nous y gagnerons tellement d'espace !

    RépondreSupprimer
  10. Philippe,
    vous n'allez pas me croire, mais je connais un Philippe Sergent et un Philippe Garcia. Comme la vie est pleine de fantaisie !

    RépondreSupprimer
  11. Oh ! J'ai dû faire une fausse manip. Mon commentaire, presque fini, s'est envolé. je vais accepter cela avec sérénité. Bonne nuit - Et bonne année !

    RépondreSupprimer

Ecrire un commentaire :