lundi 6 décembre 2010

dans une petite boîte

Ce n'est pas pour faire genre Cosette, mais je dois dire qu'il y avait très peu de jouets à la maison quand j'étais petite. Du coup, tout était susceptible de le devenir. Les boutons en étaient de fabuleux. Il fallait inventer la règle, qui pouvait varier à chaque partie. La règle n°1 consistait à les observer un par un : j'aurais presque pu donner un nom à chacun, et l'envie me prenait parfois d'embrasser les tout petits boutons de nacre. Quand j'allai pour la première fois au bord de la mer, je vis que le même jeu s'offrait à nous avec les galets, comme un cadeau à perte de vue. [photo piquée ]

4 commentaires:

  1. C'est étrange, tandis que je pense à toi embrassant les petits boutons de nacre, Les Platters continuent de chanter "Smoke gets in your eyes"... ! C'est qu'ils se sentent heureux ici, et moi aussi.

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  2. Ici... tu veux dire dans cet espace de variations de la pesanteur ? Le coeur m'en bat très fort de joie.

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  3. Ben oui, ici ! C'est une étrange anomalie de ton blog. Sommes-nous les seules à vivre ce phénomène ? Ta joie me fait plaisir.

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  4. Moi aussi, à la maison, on avait une vieille boîte à thé métallique remplie de boutons défaits de ci de là sur des vieux vêtements usés jusqu'à la corde (après l'usage de cinq enfants, et le "rapiècement" et re-rapiècement, on avait du mal à reconnaître le tissu d'origine...), et moi aussi, j'aimais les renverser sur un mouchoir pour les classer (les nacrés, les dorés, les bois...)que de jeux simples..souvent tes souvenirs semblent être les miens...

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