Tiré d'un fait divers, Nagasaki relate l'histoire d'un homme qui subodore que quelqu'un vit à son insu dans son domicile. Shimura-san installe une caméra de surveillance et découvre qu'il s'agit d'une femme. Il appelle alors la police...
En mon absence, il semblerait que des personnes viennent passer un moment ici. Sachez qu'il n'y a pas de caméra de surveillance, malgré la grande envie que j'aurais de vous y voir. Servez-vous largement dans le frigo, et piquez un roupillon si cela vous tente. En opérant ce parallèle, la fin de Nagasaki n'est pas sans s'avérer troublante. Nous apprenons en effet que la maison de Shimura-san se trouve être la maison d'enfance de cette femme jetée à la rue. Habiter un espace virtuel, n'est-ce pas tenter de revenir avant même la naissance, avant que nous ne fussions jetés à la rue ?
Ce qui me charme dans cette histoire que tu racontes, c'est que les choses semblent se passer en silence...
RépondreSupprimerJ'ai voulu ne rien marquer dans mon commentaire, mais la machine en refuse la publication. "Ce champ est obligatoire" m'avertit-elle dans un encadré rouge.
RépondreSupprimerLa parole est obligatoire, avoir un avis aussi sans doute. Une chance : on a encore le droit de dire des choses étranges. J'ai peur que soudain la machine ne me dise : "Ce que vous écrivez n'a ni queue ni tête", n'encombrez pas l'espace informatique avec des trucs comme ça".