vendredi 3 décembre 2010

une maille après l'autre, tranquillement

Larry m'a mis son tricot entre les mains. C'est Emily au départ qui lui a lancé ce défi : me faire une écharpe pour Noël. J'avais oublié ce genre d'ouvrage, me contentant depuis longtemps de vêtements et accessoires (comme on dit) manufacturés (on devrait plutôt dire "mécanofacturés"). Or, je m'aperçois que j'éprouve une vraie joie à tricoter. Cela demande une douce et chaleureuse attention, maille après maille, et à se tenir entre la tension (des mailles trop serrées feront une écharpe dure) et le relâchement (des mailles trop lâches feront une écharpe molle). Le geste est d'une merveilleuse simplicité, l'écharpe se forme instant après instant de l'entrelacement du vide et de la laine. Parfois, je pense au mouton. Pourvu qu'il n'ait pas froid, quelque part dans un champ.

6 commentaires:

  1. T'inquiète, on ne tond pas un mouton en hiver... Et n'a-tu pas remarqué que tricoter ressemble un peu à écrire... ?

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  2. C'est vrai.
    Achetez "les coeurs fragiles", une garde robe en pure laine mots-air !

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  3. Ha ! ha ! elles est bonne cella-là (cette laine) ! Tu es bien un signe d'air, n'est-ce pas ?

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  4. J'aime les prés verts : je suis taureau... mais ascendant balance en effet.

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  5. Taureau, toi ! Comme moi ! Et je suis sûre que comme pour moi, personne ne devine ton signe. Et tandis qu'ils essaient un signe, un autre, on devine ce qu'ils pensent de vous...

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  6. Alors, tu es vénusienne en diable !

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