mardi 21 décembre 2010

en principe, un simple morceau de papier

Aujourd'hui mes amis, visite de la Galerie de Peacay, étage des papiers marbrés. Ne prêtez pas attention aux bruits étranges ni aux odeurs de mélange qui laisseraient supposer quelque mystérieuse vitalité, et si l'un d'entre eux fait mine de s'approcher, de vous flairer, ne bougez pas, soyez de marbre apparemment, et laisser couler tous les bleus et les ors veinés dedans.

3 commentaires:

  1. C’est un beau papier à la cuve dont on relie les livres d’autrefois (mais on peut encore les relier aujourd’hui, les livres d’autrefois, et même ceux qu’on peut écrire maintenant), étrange papier qui ouvre une fenêtre sur le monde de la vie microscopique des cellules, que celle d’un infini gigantisme dans les confins de l’espace aussi bien, — partout, en fait. Un papier qui relie les deux infinis en quelque sorte, non ? (Fleyt)

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  2. Comme c'est joliment dit Fleyt, mais je crois que vous en avez oublié votre parapluie dans la galerie, vous allez avoir le museau encore tout mouillé...

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  3. Il me semble qu'à la maison, autrefois, nous avions des livres reliés ainsi entoilés au dos, sur quelques centimètres, et puis ce papier cartonné et ses bulles formaient le reste de la couverture : ?
    Oui, c'est très beau, cela fait rêver. Merci Kitty.

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