mardi 4 janvier 2011

partage de saison


L'image de la galette n'assouvit pas la faim.

[Un buddha ancien cité par Dogen]

7 commentaires:

  1. je viens à l'instant de lire cet autre :
    "Avec de la patience, le verger devient confiture".
    Ce serait persan (mais le Lot-et-Garonne n'aurait pas démérité).

    Philippe (G.)

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  2. Merci, Philippe (G.), pour cette jolie pensée persane.
    Je préfère en effet la confiture à la déconfiture.

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  3. demande à la pie

    halbo

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  4. Y a t'il un lien avec la perception et "laisser entrer l'immensité dans le coeur", votre message du 3 janvier ? l'image de la galette est une perception mais la faim est bien réelle.

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  5. J'ai pris cette phrase dans Dogen, mais Dogen est difficile à lire. Je patine un peu à vrai dire.
    Pour moi, cette phrase veut dire qu'on ne peut pas vivre uniquement au niveau représentatif, que le corps et la vie pratique sont tout autant importants. Que nous devons toujours revenir au concret, et à la vie telle qu'elle est, pas telle qu'on se la représente.
    Mais la perception d'une vraie galette, comme de toute chose, peut-être une expérience beaucoup plus vaste et profonde si nous sommes dans un certain état d'esprit d'attention, de disponibilité, d'ouverture, de respect (eh oui, respect de tout le travail qu'il a fallu pour que cette chose délicieuse me soit proposée), d'émerveillement, et même je dirais... d'amour.

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  6. Halbo
    J'ai demandé à la pie, elle dit que c'est pas elle qui a volé la galette qui refroidissait sur le rebord de la fenêtre. Elle a un de ces aplomb.

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  7. Bouddha-Dogen, ils ont bien raison !
    Et pourtant il me revient un souvenir, Dieu sait pourquoi : "le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir". (René Char) Rien à voir, hein ? J'ai dû trop boire ce soir. Philippe est guéri : on a arrosé ça.

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