vendredi 7 janvier 2011

instant présence

"Comment dire le monde sans le brusquer ? Comment dire nos frères, et leurs visages, sans les enclore dans quelque trait définitif ? Par le silence, par le regard, et par l'écoute, que le premier fait naître au second ; par l'attention aux menues choses qui passent : un arbre ; une rosée qui s'attarde ; un bout de ciel ..."
Au conservatoire de musique d'Angoulême, il y avait lecture d'Etincelles, prose poétique et poésies de François Cassingena, moine de l'abbaye Ligugé, en sa présence, avec Chopin. [photo : F.Pierrard]

2 commentaires:

  1. Un visage, c'est comme cette allée d'arbres, jamais tout à fait le même.
    En son temps, j'avais ecouté l'émission qui m'avait plu.

    RépondreSupprimer
  2. Oui, nos frères les arbres. La frontière entre l'animé et l'inanimé est loin d'être claire...

    RépondreSupprimer

Ecrire un commentaire :