"Comment dire le monde sans le brusquer ? Comment dire nos frères, et leurs visages, sans les enclore dans quelque trait définitif ? Par le silence, par le regard, et par l'écoute, que le premier fait naître au second ; par l'attention aux menues choses qui passent : un arbre ; une rosée qui s'attarde ; un bout de ciel ..."
Au conservatoire de musique d'Angoulême, il y avait lecture d'Etincelles, prose poétique et poésies de François Cassingena, moine de l'abbaye Ligugé, en sa présence, avec Chopin. [photo : F.Pierrard]
Un visage, c'est comme cette allée d'arbres, jamais tout à fait le même.
RépondreSupprimerEn son temps, j'avais ecouté l'émission qui m'avait plu.
Oui, nos frères les arbres. La frontière entre l'animé et l'inanimé est loin d'être claire...
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