"La vision dont je parle naît d'un état d'esprit sans commencement ni fin. Elle est très présente, dans l'instant. On pourrait l'appeler première-meilleure pensée. Dans ces moments-là, il n'y a pas de lutte (...) La première pensée n'a pas le bavardage mental comme point d'origine, elle vient de ce moment qui précède le discours intérieur. Elle est antérieure à toute pensée. Autrement dit, la fraîcheur est toujours possible. Les névroses ne contaminent pas sans cesse l'esprit." [Chögyam Trungpa : Dharma et créativité. - Trédaniel, 1999]
"Ce que le bouddhisme a vraiment à apprendre au psychologue occidental, c’est de savoir comment se relier plus étroitement à sa propre expérience et à la fraîcheur, à l’entièreté et à l’immédiateté de cette expérience." [photo et seconde citation prises là]
"un état d'esprit sans commencement ni fin", c'est ce que je lisais en ma jeunesse chez Krisnamurti. Proposer le désert à un dionysiaque, hum...
RépondreSupprimerPourquoi "sans commencement ni fin" serait-il le désert ? Pourquoi davantage le vide que le plein ?
RépondreSupprimerN'aspires-tu jamais à retrouver... Shakespeare ? ou le méchant Thomas Bernhard - dont j'adore la méchanceté ?
RépondreSupprimerJe crains de n'avoir pas lu tout ce monde là...
RépondreSupprimer"Je crains de n'avoir pas lu"... : tu parles comme une Anglaise, Kitty. On peut aussi aller voir, entendre les pièces de ces deux grands-là au théâtre. Et le bien que ça fait !
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